Les 50 aliments du futur

Les 50 aliments du futur

Dans un rapport nommé « The Future 50 foods », les 50 aliments du futur, l’ONG WWF (World Wildlife Fund) s’est interrogée sur les aliments dont la culture est la plus respectueuse de l’environnement et a dressé une liste de 50 d’entre eux, sélectionnés pour leur dimension écologique et leurs propriétés nutritives, parmi lesquels figure l’igname.

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Les 50 aliments du futur : nutritifs et écologiques (alternativi.fr)

Une ivoirienne étudie les pourritures d’igname

Une ivoirienne étudie les pourritures d’igname

Adjata Kamara, une ivoirienne doctorante en agriculture durable, biodiversité et changement climatique, a été récompensée par le prix Jeunes Talents d’Afrique subsaharienne pour ses découvertes sur les micro-organismes destructeurs du tubercule.

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Adjata Kamara, une Ivoirienne fascinée par les pourritures d’igname (lemonde.fr)

Des chercheurs mutualisent leurs compétences pour éradiquer les maladies virales

Des chercheurs mutualisent leurs compétences pour éradiquer les maladies virales

Des chercheurs ivoiriens et ougandais mutualisent leurs compétences pour éradiquer les « maladies virales de l’igname » afin d’accroitre la production de cette denrée alimentaire.

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Production d’igname : Chercheurs ivoiriens et ougandais mutualisent leurs compétences pour éradiquer les « maladies virales » | FratMat

L’importation préférée à la production locale

L’importation préférée à la production locale

Bonjour à tous,

L’association APETTIT revient vers vous ce mois-ci suite à l’article de NC la 1ere relatif aux difficultés de la filière pomme de terre en Nouvelle-Calédonie[1] qui suite aux conditions climatiques verra sa récolte passée de 2 600 tonnes à seulement 380 tonnes cette année.

Si l’association se désole pour les producteurs de cette filière, elle n’est cependant pas étonnée dans la mesure où elle rappelle que la pomme de terre n’est pas une culture adaptée à la Nouvelle-Calédonie. Les premiers européens au 19e siècle l’ayant bien compris en la délaissant aux profits d’autres productions plus adaptées. Il faudra attendre 1910 et l’insistance de la chambre de l’agriculture de l’époque pour promouvoir et développer cette culture auprès des agriculteurs locaux lesquels arriveront à une autosuffisance relative de 2 600 tonnes seulement 1 siècle plus tard en 2019 et seulement 380 tonnes 3 ans plus tard en 2022.

Pour rappel, la pomme de terre originaire d’Amérique du sud, bien que développé aux mêmes latitudes que la Nouvelle-Calédonie, est néanmoins dans son état naturel cultivée à près de 1 500 mètres d’altitudes et non en plaine lui permettant ainsi de supporter plus aisément les périodes de sécheresse et d’être moins impactée par les maladies et nuisibles plus nombreux en plaines. La culture de la pomme de terre est de ce fait dite azonale, ce qui signifie que bien qu’elle soit originaire d’une zone tropicale, les conditions de son développement en montagne font qu’elle s’épanouie en réalité de façon optimale avec des aspects proche d’un climat tempérée, c’est pourquoi elle se développe plus aisément dans les plaines européennes par exemple.

C’est pourquoi, l’association se désole du soutien sans discernement des pouvoirs publics calédoniens, pour ne pas dire loyalistes, via l’attribution de subventions et d’indemnités pour cette culture “mal cultivée” en Nouvelle-Calédonie, gaspillant ainsi des centaines de millions de FCFP de fonds publiques pouvant être mieux affectés.

L’association APETTIT se désole également face à cette situation que les représentants politiques en charge de l’agriculture prévoit de s’orienter vers l’importation pour pallier à cette faible récolte alors qu’il existe des alternatives locales pour compenser ce manque avec d’autres tubercules tropicaux produits localement et disponibles comme les ignames, le manioc, le taro ou la patate douce.

Il est d’autant plus étonnant de lire de la part de ces mêmes représentants le souhait d’ouvrir à l’importation alors que ceux-ci, il y a peu, fustigeaient le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie pour avoir accepté d’importer des tubercules tropicaux transformés dans le cadre d’un accord de libre échange avec le Vanuatu. Ces représentants seraient donc d’accord pour importer des pommes de terre mais contre le fait d’importer des tubercules tropicaux. Quid de la logique ?

Outre la pomme de terre, l’on apprend également que d’autres cultures notamment destinés à nourrir les élevages tels le maïs aurait été également impacté par les conditions climatiques. Là encore, l’association rappel qu’il existe d’autres alternatives[2] pour nourrir les animaux avec des produits locaux, comme le prouve le référentiel établi par la Martinique en 2013 fourni en lien ci-dessous

En vous remerciant à nouveau pour votre soutien à l’agriculture et à l’économie locale dans son ensemble.

L’association A.P.E.T.T.I.T

 

 

 

[1] La filière calédonienne de pommes de terre en difficulté – Nouvelle-Calédonie la 1ère (francetvinfo.fr)

[2] AlimentationAnimale_FREDON_2013_pay_compressé.pdf (fredon972.org)

Un investissement de 10 millions $ au profit de la filière igname

Un investissement de 10 millions $ au profit de la filière igname

Au Ghana, la Banque d’exportation et d’importation (Ghana Exim bank) prépare une enveloppe de 10 millions $ pour soutenir la production d’ignames dans le pays.

Au Ghana, la filière igname est l’une des principales contributrices du PIB agricole comptant pour 15 % des recettes. Après la performance historique réalisée en 2021/2022, le secteur attire déjà de nouveaux fonds pour consolider son expansion.

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Ghana : Exim Bank annonce un investissement de 10 millions $ au profit de la filière igname (agenceecofin.com)

 

Une vision pour soutenir l’agriculture et l’industrie locale

Une vision pour soutenir l’agriculture et l’industrie locale

Bonjour à tous,

Suite à l’article paru ce jour dans les Nouvelles Calédoniennes visant à plafonner le prix de 60 produits de grande consommation, l’association A.P.E.T.T.I.T en profites pour vous faire part de sa vision en vue de soutenir non seulement l’agriculture calédonienne mais également l’ensemble de l’économie du territoire et cela tout en protégeant tout aussi bien les intérêts des consommateurs que celui de l’ensemble des acteurs des filières économiques (producteurs, transporteurs, grossistes, détaillants, …).

Si l’association se félicite du plafonnement des prix de certains produits alimentaires mis en place par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, elle estime que cette mesure devrait être la première étape d’un plan d’action plus ambitieux visant non seulement à lutter contre l’inflation mais aussi à lutter contre la dépendance excessive du pays en substituant de manière progressive et à moindre frais (par la réglementation) certaines importations au profit d’une production locale.

A ce titre, l’association estime qu’il conviendrait pour le gouvernement de se doter dans un premier temps d’un outil statistique basé sur la nomenclature douanière afin de déterminer pour chaque produit rentrant en Nouvelle-Calédonie son taux de couverture, à savoir la part de la production locale et de l’importation pour chacun d’eux.

Une fois cet outil disponible, fixer ensuite par une réglementation cadre (loi de pays) des taux prédéfinis avec les acteurs du monde économique visant à déterminer pour l’ensemble des produits, qu’ils soient importés ou produits localement, la protection de marché adéquate apporté par la collectivité publique.

L’association se propose ainsi de déterminer 4 taux :

  • Le premier taux allant de 0 à 15%.

Toute production locale présentant un taux de couverture vis-à-vis des produits importés inférieur à 15% ne pourrait prétendre à aucune aide du gouvernement, ni protection de marché, ni mesures tarifaires quelconques, ni subventions, etc. Le secteur privé et le libre marché serait seuls décisionnaires. Autrement dit, pas de production locale donc pas de protection locale. Les importations ne seraient soumises à aucunes taxes dans la mesure où aucune production locale ne serait à protéger. Seule la taxe douanière serait appliquée visant à contrôler la conformité du produit voir des taxes environnementales si nécessaire. Ainsi les 30 à 40% de taxes en moyenne imposés aujourd’hui par la Nouvelle-Calédonie aux produits importés ne s’appliqueraient plus faisant baisser de facto les prix pour le consommateur et les entreprises du pays.

  • Le second taux allant de 15 à 50%.

A ce niveau, toute production locale atteignant un taux de couverture de 15% minimum se verrait octroyer une mesure de protection de marché supplémentaire de 35%, leur permettant ainsi de développer leur production afin de couvrir jusqu’à 50% de l’ensemble de la consommation du pays pour ce produit. Les importateurs pouvant dans cet exemple importer avant cette mesure 85% du produit se verrait appliquer des mesures déjà existantes de type QTOP  à savoir un quota qui limiteraient leurs importations à 50%, cédant donc les 35% de différence aux entreprises locales. Une entreprise locale avec un taux de couverture de 15% pourrait ainsi multiplier son activité par 3 avec une moindre pression de la part de l’importation.

  • Le troisième taux allant de 50 à 65%

Dans cette troisième tranche, le gouvernement n’interviendrait pas à l’instar du premier taux. Les critères d’application du second taux serait maintenu. A l’entreprise locale, à nouveau d’investir et de se développer en vue d’atteindre la barre des 65% et ainsi d’accéder au 4e taux.

  • La quatrième et dernière tranche allant de 65 à 100%.

Une fois atteint le taux de couverture de 65% de production locale, le ou les entreprises bénéficiaires se verraient attribuer une protection de marché totale. Des mesures STOP seraient ainsi appliquées aux produits concernés qui ne pourraient plus être importés durant une certaine période.

Afin d’éviter une hausse des prix suite à ces protections de marché, des prix plafonds comme mis en place aujourd’hui par le gouvernement devront être défini afin de ne pas léser le consommateur.

Il est à rappeler néanmoins que si les prix peuvent par fois semblaient être plus élevés en Nouvelle-Calédonie notamment au niveau des produits frais comme les fruits et légumes, cela est du certes à la taille (petite) du marché néo-calédonien mais aussi à la loi de l’offre et de la demande. En effet, lorsque la demande est forte mais que l’offre est faible, le prix est alors plus élevé. Afin d’avoir des prix moins élevés, certains préfèrent donc se tourner vers une offre extérieure plus importante. Or, réduire l’importation au profit de l’offre locale aurait de facto le même effet, à savoir des prix locaux plus bas que ceux d’aujourd’hui.

Il est à noter que le taux de couverture devra être recalculé de façon régulière tous les 5 à 7 ans afin d’actualiser les taux de couverture.

En espérant que cette mesure de plafonnement des prix perdure au delà des 3 mois prévus par le gouvernement et qu’elle s’étende à plus de 60 produits.

En vous remerciant à nouveau pour votre soutien à l’agriculture et à l’économie locale dans son ensemble.

L’association A.P.E.T.T.I.T

Les exportations d’ignames génèrent 48 millions de dollars au Ghana

Les exportations d’ignames génèrent 48 millions de dollars au Ghana

En 2021, les ventes d’ignames par le Ghana sur le marché international ont atteint un niveau record. Les expéditions du tubercule ont généré 48,2 millions $ confirmant la place de leader du pays en Afrique de l’Ouest dans le commerce mondial du produit, derrière le Nigéria.

Le Ghana détient désormais 24 % du marché global de l’igname, dont la valeur est estimée à l’échelon mondial à près de 200 millions $ par an.

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Ghana : les exportations d’ignames ont généré 48 millions $ en 2021 (agenceecofin.com)

Un rayon dédié aux produits locaux dans un supermarché du benin

Un rayon dédié aux produits locaux dans un supermarché du benin

Situé à Fidjrossè Cotonou, le supermarché Nol Market promeut et valorise les produits locaux. Le supermarché dispose d’un rayon exclusivement dédié aux produits ‘’Made in Bénin’’.

Et chez nous, à quand des rayons “Made in Nouvelle-Calédonie”?

Lire la suite de l’article au lien suivant :

Un rayon des produits locaux au supermarché Nol Market – 24 Heures au Bénin (24haubenin.info)